326 panneaux publicitaires démontés à Grenoble

Le maire écolo de Grenoble Eric Piolle a décidé de ne pas renouveler le contrat qui liait la ville au groupe JCDecaux, spécialisé dans l’affichage publicitaire en milieu urbain.

Une cinquantaine d’arbres remplaceront d’ici le printemps prochain quelques 326 panneaux publicitaires disséminés dans la ville. C’était un des engagements électoraux du nouveau maire, Eric Piolle élu sous l’étiquette EELV (Europe Ecologie Les Verts) : libérer l’espace public au profit des supports d’affichage libre, culturel et municipal.

Sur le terrain, la fin de la collaboration entre la Ville de Grenoble et JC Decaux va se traduite par le démontage de 2 000 m² de surfaces publicitaires, dont 227 panneaux en formes de sucettes, 20 colonnes 64 autres supports d’affichage d’une envergure de 8 m². Des publicités continueront en revanche d’habiller les abribus au moins jusqu’en 2019, date à laquelle expirera le contrat signé entre la société d’affichage et le syndicat mixte des transports en commun (SMTC).

Selon Jc Decaux, la Ville de Grenoble va se priver d’une recette « de 600 000 euros par an », un montant démenti par la Municipalité qui chiffre le montant de la redevance à seulement « 150 000 euros par an », une chute liée « à l’effondrement des revenus publicitaires traditionnels, avec la concurrence notamment d’Internet ».
Enfin, les services d’Eric Piolle assurent que le « budget protocole » a été réduit « de plus de 190 000 euros » entre 2013 et 2014, des économies qui seront poursuivies et permettront de compenser le manque-à-gagner engendré par la réduction des redevances publicitaires.
En contrepartie, la Ville promet de développer « les espaces d’expression publique »  qui se traduiront par des nouveaux affichages plus petits destinés « non plus à la seule attention des automobilistes, mais aussi des piétons ».

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