Le grand flou autour du GF38

Sur le terrain comme financièrement, le club de foot grenoblois est au plus mal. Son avenir, plus qu’incertain.

Le grand bazar. Prenez la capitale des Alpes, un ballon rond, une multinationale japonaise, un stade magnifique, une équipe qui y galère, un avocat qui change d’avis… Mélangez et assistez à l’actuelle déliquescence du Grenoble Foot 38, en proie à une incertitude pas franchement évidente à vivre.

Le présent footballistique grenoblois s’écrit en Ligue 2 (2e division nationale), son futur proche en Ligue 2, National (3e), CFA (4e), voire CFA 2 (5e). On n’en sait rien. Réponse en mai 2011. Mais un petit flashback s’impose. En mai 2004, les Japonais d’Index Corporation rachètent le club à la mairie et deviennent actionnaires majoritaires.

Jusqu’ici, tout va bien : le Stade des Alpes et ses 20 000 places sont inaugurés début 2008, et l’élite du football professionnel est retrouvée quelques mois plus tard.

Affaire à suivre sur notre forum.

2. Des repreneurs ?

45 ans que Grenoble n’avait pas connu l’élite ! Une première saison très correcte, une deuxième catastrophique, et un retour à la case départ.

En L2 donc, où durant cet exercice 2010/2011, les très mauvais résultats de l’équipe, dernière du championnat, se voient conjugués à de très fortes difficultés financières. Vendeur, le mal aimé Index Corporation croyait, fin 2010, avoir trouvé son acheteur, mais le 17 janvier 2011, coup de théâtre, l’avocat lyonnais Thierry Granturco ne l’est plus, acheteur. Depuis, beaucoup de bruits, zéro acte.

Et une situation compliquée… mais pas tant que ça : les footballeurs grenoblois, eux, ont pour seule mission de se maintenir sur le terrain ; puis la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion, elle, décidera d’une rétrogradation administrative ou non. D’ici là, avis aux repreneurs.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse