La crise du voyage d’affaires a plombé les comptes de la branche spécialisée du groupe American Express qui, pour purger ses caisses, a décidé d’engager un plan de suppression de postes dans son réseau français de centres d’appels. Onze d’entre eux, dont celui de Grenoble, vont être fermés dès le mois de juillet.
La banque American Express a annoncé la fermeture de onze de ses vingt et un centres d’appels français et, du même coup, la suppression de 230 postes dans son secteur voyages d’affaires, le plus durement touché par la crise si l’on en croit la direction du groupe américain.
En France, cette activité aurait été amputé de 25% de son volume en l’espace d’un an et demi, en raison de la crise économique, mais aussi à cause de l’apparition d’une concurrence technologique et moins coûteuse à laquelle American Express n’a, semble-t-il, pas eu les moyens de faire face (réservations par Internet, vidéoconférence…)
Résultat, l’américain a décidé de fermer onze de ses plateaux d’affaires présents en France, afin de les regrouper « dans les grandes métropoles » et tenter de trouver un nouveau modèle économique.
Grenoble (20 salariés à Echirolles) fait partie de la liste noire, au même titre qu’Angers, Le Mans, Le Havre, Rouen, Limoges, Clermont, Rennes, Orléans, Avignon et Pau.
D’emblée, American Express a annoncé la mise en place d’un plan prévoyant une centaine de reclassements dans les dix sites maintenus, au rang desquels figurent les plateaux de Strasbourg, Nice-Sophia, Lyon, Paris-Nation, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Cergy et Vélizy.
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