Le patron de First Look est parti, 18 employés dans la galère

Les employés de First Look, dans le centre-ville de Grenoble, ont trouvé porte close lundi 21 février 2011. Et ils n’ont pas vu leur patron depuis des mois.

Une – très – mauvaise surprise… En arrivant lundi 21 février 2011 sur le lieu de travail, les employés de First Look, boutique de prêt-à-porter du centre-ville grenoblois, n’ont pas pu… travailler. Et pour cause, le magasin était fermé. Leur chef a mis la clé sous la porte, sans piper mot, qui plus est sans lancer de procédure de licenciement à l’encontre de ses (ex-) employés. Qui dit « pas de procédure de licenciement » dit « pas de salaire, pas d’indemnités, pas de droits chômage etc ».

Et comme monsieur est invisible depuis la mi-décembre, ça fait désordre. Seul signe de vie, une lettre reçue par les 18 salariés le samedi 19 février, expliquant qu’il « ne pouvait plus continuer, qu’il s’excusait de (les) mettre dans l’embarras. »

 

2. Assigné devant les prud’hommes

De quoi révolter les 18 sur le carreau, tels Fanny (« C’est scandaleux, il nous traite comme des moins que rien ») ou Jérôme (« Ce sont des méthodes de voyou. On va galérer pendant des mois pour faire valoir nos droits devant la justice. On a assigné notre patron en référé devant les prud’hommes. L’audience est prévue le 16 mars »).

Force Ouvrière, par la voix de Marc Deroudille, le secrétaire adjoint départemental, les soutient dans leur démarche : « Ce qui leur arrive est scandaleux, inqualifiable. Juridiquement, ils sont toujours à la disposition de leur employeur. Alors qu’ils ne sont plus payés et qu’ils n’ont plus de travail. Ils sont victimes d’un patron voyou. » Affaire en cours, on en saura donc plus, au plus tard, à la mi-mars 2011. D’ici là, le patron réapparaîtra-t-il ? (source : Le Parisien)

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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