Les salariés de First Look toujours dans l’attente

Les 18 salariés de First Look n’ont toujours aucune nouvelle de leur patron, qui a fermé boutique et s’est évadé dans la nature. Et en attendant le référé des prud’hommes, ils ne touchent pas d’indemnité.

Triste Journée de la Femme, pour les 16 salariées de la boutique de prêt-à-porter grenobloise, First Look. Ou plutôt, triste journée tout court pour les 18 salariés de la boutique. Ne recevant toujours pas d’indemnités, et n’ayant toujours aucune nouvelle de leur patron, ils exigent désormais d’être licenciés et de recevoir ces indemnités.

Pour cela, il va falloir encore attendre, le référé du conseil des prud’hommes d’un côté (le 16 mars 2011), le tribunal de commerce de l’autre. « L’objectif, c’est la résiliation judiciaire du contrat de travail, confie Marc Deroulli, le secrétaire général adjoint de Force Ouvrière Isère, au Dauphiné Libéré. Ces salariés se retrouvent sans rien du jour au lendemain. »

 

2. Création d’une association

En attendant, maigre consolation mais bonne nouvelle tout de même, les 18 vont être reçus par le Pôle Emploi dans les jours qui viennent, et vont pouvoir s’inscrire dans le but de retrouver du travail. Une association de soutien, fondée le 2 mars 2011, intitulée « Solidarité Salariés First Look » et appelant aux dons, a par ailleurs été montée.

L’un de ses fondateurs, Pascal Costallera, prévoit, toujours dans Le Dauphiné Libéré, que « les salariés toucheront leurs indemnités », mais que « ce sont les quelques mois à venir qui vont être difficiles ». Restera aussi à déterminer les réponses de deux questions en suspens : comment a fonctionné la boîte pendant les deux mois d’absence du patron, et qui avait les clés pour fermer la porte… à clé ? Une enquête a été ouverte en ce sens par le procureur de la République.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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