GBB (Annecy) équipe le robot Curiosity en mission sur Mars

Le rover Curiosity chargé de sonder le sol de la planète rouge travaille avec des composants conçus par GGB Bearing Technology, fabricant mondial de paliers utilisés dans la transmission mécanique.

curiosity

En 2012, GGB Bearing Technology a décroché un marché lointain, très lointain, situé à plus de 50 millions de kilomètres de la Terre.  L’industriel américain, qui possède une unité de production à Annecy (Haute-Savoie), a pris sa part dans la mission Mars Science Laboratory lancée en 2012 pour explorer le sol de la planète rouge par le truchement d’un astromobile révolutionnaire baptisé Curiosity. Ce robot de 899 kilogrammes, monté sur six roues, possède un bras à l’extrémité duquel s’articule un genre de couteau-suisse hypersophistiqué qui comprend un spectromètre, une caméra microscope, une brosse, une pelleteuse et une foreuse capable de creuser un trou de 5 centimètres dans la roche martienne.

Grande résistance à l’usure

C’est dans cette mallette du parfait bricoleur de l’espace que s’est exprimé le savoir-faire mondial de GGB Bearing Technology, leader sur le marché du palier mécanique. L’entreprise a fourni trois pièces métal-polymère qui composent la suspension de la foreuse pilotée par Curiosity, engin sorti des chaînes de production du Jet Propulsion Laboratory (JPL), entité de la NASA, l’agence spatiale américaine gérée par le gouvernement fédéral.

Ces paliers servent « de composants de suspension principale à la broche de perçage, l’un des quatre éléments qui permettent à la perceuse de fonctionner dans le rude environnement de Mars » précise GGB Bearing Technology. Chacune des bagues utilisées dans le mécanisme a une propriété auto-lubrifiante et « fait preuve d’une très grande résistance à l’usure » qui lui permet de supporter les conditions extrêmes qui règnent à l’intérieur de l’atmosphère de Mars. A la surface du cratère Gale où Curiosity a atterri le 5 août 2012, les températures peuvent, en fonction des saisons, varier de +20 C à – 145 C° avec de fortes amplitudes entre les jours et les nuits. C’est pourtant là, sur ce sol froid et ferme, que le robot de la Nasa s’emploie à ouvrir des brèches pour en extraire un matériau encore inconnu, broyé sur place et transféré, pour analyse, dans le système de préparation Chimra (Collection and Handling for Interior Martian Rock Analysis).

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